Le CBD (ou cannabidiol ) connaît un véritable engouement en France ces dernières années. Issue du chanvre, cette molécule non psychoactive séduit de plus en plus de consommateurs pour ses multiples vertus. Face à cette demande croissante, de nombreux agriculteurs français se tournent vers la culture du chanvre CBD. Ils y voient en effet une opportunité économique prometteuse et un moyen de diversifier leurs activités.
Un marché en plein essor
Le marché français du CBD est en pleine expansion avec près de 7 millions de consommateurs occasionnels ou réguliers. D’ailleurs, les ventes de produits à base de CBD ont explosé et passent de quelques centaines de points de vente en 2020 à plus de 2500 en 2022. Cette croissance spectaculaire attire de plus en plus d’agriculteurs, qui voient dans le chanvre CBD français un débouché rentable et porteur.
Une culture à forte valeur ajoutée
Comparée à d’autres cultures traditionnelles comme le blé ou le maïs, la culture du chanvre CBD offre une rentabilité nettement supérieure. En effet, le kilo de fleurs de chanvre CBD peut se vendre entre 350 et 600 euros contre seulement 420 euros la tonne pour le blé dur. Cette forte valeur ajoutée permet aux agriculteurs de dégager des revenus conséquents sur des surfaces relativement modestes.
Des avantages agronomiques et environnementaux
En plus de son intérêt économique, le chanvre CBD s’intègre parfaitement dans les rotations culturales et améliore la structure et la qualité des sols. De plus, cette plante rustique nécessite peu d’intrants et se montre très économe en eau, ce qui en fait une culture particulièrement adaptée à l’agriculture biologique.
Un cadre réglementaire en évolution
Malgré ces atouts, la culture du chanvre CBD en France reste encadrée par une réglementation complexe et évolutive. En effet, les agriculteurs doivent respecter des règles strictes concernant les variétés autorisées, le taux de THC et la destruction des fleurs après récolte. Cela dit, les récentes décisions du Conseil d’État légalisant la vente de CBD et l’alignement progressif de la France sur les normes européennes laissent entrevoir des perspectives encourageantes pour la filière.
